Mi-décembre 2012, deux familles ont été installées dans un logement de fonction, maison individuelle vide depuis des années, par des parents d’élèves et des militants du DAL35. Cette action mettait ainsi à l’abri deux femmes et leurs quatre enfants, lasses d’être ballotées d’hôtel en hébergement d’urgence, voire de dormir à la rue. Cette action permettait aussi aux enfants d’aller régulièrement à l’école.
Le vendredi 25 janvier, la mairie a relogé une famille mais gros problème : elle a fait murer les accès au premier étage avec des parpaings, bloquant ainsi l’accès aux toilettes et WC pour la famille logée au deuxième ! Des parents d’élèves et des militants ont rétabli l’accès à ces pièces en détruisant le mur de parpaings.
La mairie s’est conduite en voyou en s’attaquant à des personnes fragiles. De surcroit, selon l’article 432-8 du code pénal, pénétrant ainsi sans autorisation des habitants, la mairie a heurté un des grands principes du droit, l’inviolabilité de domicile. Déjà mairie et préfecture se sont mises d’accord pour expulser des gens de plusieurs squats en dépit de la trêve hivernale et du grand froid objectif. Au lieu de mettre à disposition ou de réquisitionner des logements vides, la mairie utilise des méthodes scélérates. Nous veillerons sur la famille restante, n’accepterons son expulsion que sur décision de justice et poursuivrons la mairie pour voie de fait si ses services pénètrent à nouveau dans la maison sans autorisation.
DAL35