Toulouse, le 18 septembre 2020
Aucune solution satisfaisante proposée par une Préfecture de Haute-Garonne qui continue ne respecte ni la loi, ni les décisions de justice, ni la dignité humaine !
Après avoir passé la nuit sur le campement installé hier soir place Saint-Sernin, le collectif d’étudiant.e.s sans logis et le DAL 31 on été reçus à la Préfecture avec le CROUS, la Mairie de Toulouse, l’Université Jean-Jaurès. Pour rappel, ce rendez-vous avait été initié par la Mairie de Toulouse puisque la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) n’avait jamais répondu aux sollicitations du DAL 31 et du collectif depuis le début de la lutte en juin 2020.
Lors de ce rendez-vous, aucune solution n’a été proposée pour les 11 étudiant.e.s du collectif. Un temps d’échange est prévu entre le CROUS, la Préfecture (DDCS) et la Mairie de Toulouse pour évaluer les solutions que chacun a à sa disposition pour ces étudiant.e.s. Évoquant plusieurs prétextes, et malgré l’insistance du DAL 31 et du collectif, la DDCS n’a pas souhaité fixer de date pour un prochain rendez-vous et s’est simplement engagé à envoyer un mail pour proposer un rendez-vous d’ici début octobre.
Une fois encore, lors du rendez-vous, la DDCS n’a cessé d’opposer les différentes situations administratives en faisant ressortir le cas des étudiant.e.s en situation irrégulière alors même que ceux.celles-ci ont des DAHO favorables et que l’État est donc dans l’obligation de les héberger, indépendamment de leur situation administrative.
Le DAL rencontrera le Ministère du logement lundi 21 septembre et DAL 31 fera remonter le cas de ces étudiant.e.s mais aussi les pratiques de la DDCS de Haute-Garonne, à qui il a été rappelé à plusieurs reprises lors du rendez-vous qu’elle ne respectait pas les décisions de justice suite à ses nombreuses condamnations par le Tribunal Administratif. Elle se défend en disant qu’elle fait “comme elle peut avec les moyens a disposition” mais n’oublions pas qu’elle a des obligations de résultats et non pas des obligations de moyens. D’autre part, le dispositif d’hébergement d’urgence hôtelier qu’elle surcharge est extrêmement coûteux au contribuable, au lieu de trouver de vraies solutions conformes, pérennes et adaptées qui éviteraient de perdre en plus de l’argent en frais de justice.
Nous ne lâcherons rien tant que les 11 étudiant.e.s ne seront pas relogé.e.s, dans des conditions dignes, stables et adaptées !! Un Toit C’est Un Droit !
Nina 06 26 95 07 85
Baptiste 06 58 50 31 23