Journée mondiale des réfugiéEs, ce 20 juin est l’occasion de demander, grâce à des manifestation dans toute le France, la régularisation de tous les sans papiers, un logement pour tous et la fermeture des CRA.
Le collectif des jeunes majeurs, soutenus par le DAL 38 et de nombreuses associations et collectifs, en lutte depuis un an pour un logement pour tous, la régularisation des sans papier et des contrats « jeunes majeurs » jusqu’à 21 ans pour tous, avait prévu de manifester 24h/24 à partir d’aujourd’hui, en équipant un campement sur le parvis du Musée de Grenoble.
Le but du camp « un toit, une école des papiers », installé 24h/24, est de rendre visible leur situation et de défendre leurs droits bafoués par la préfecture de l’Isère et le Conseil Départemental.
Le préfet de l’Isère a décidé de ne pas interdire la manifestation, qui comporte tous les aspects logistiques pour protéger les manifestants du froid et des intempéries et les mesures sanitaires en vigueur.
Mais le maire de Grenoble a dégainé le « règlement des parcs et jardin » pour interdire la manifestation statique au titre que l’esplanade sur laquelle la manifestation va se tenir ne peut accueillir de « bivouac ». Il n’a jamais été question de bivouaquer sur le gazon, mais de manifester 24h/24 sur le parvis de l’esplanade, fait de pavés.
La légitimité du combat des jeunes majeurs est indiscutable, et Eric Piolle, qui s’est proclamé « délinquant solidaire », prêt à braver la loi en soutien aux réfugiéEs au même titre que Cédric Herrou, doit cesser d’agiter un règlement fait pour protéger les espaces verts pour empêcher la tenue de cette manifestation.
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Samedi 20 Juin, Grenoble