Ainsi ce dernier venu à la rencontre de manifestants, reste sur la ligne de communication qui est la sienne depuis le départ de l’affaire : il n’était au courant de rien, et met en cause l’ancienne direction et des salariés isolés. En accordant à M. Biasotto le fait que cela soit véridique, il n’en reste pas moins inquiétant de découvrir que le président de l’office HLM n’est pas au courant des pratiques qui ont cours dans celui-ci. Il faut dire que lors de la discussion, M. Biasotto nous confiera ne même pas être au fait d’un post erroné publié sur sa propre page FaceBook, et ne semblait plus savoir s’il vivait au coeur du quartier du Mirail ou à ses abords…
Des contradictions et une méconnaissance qui nous laissent encore plus inquiets sur la dérive de l’office HLM, déjà condamné à plusieurs reprises ces dernières semaines dans différentes affaires et plus préoccupé par la vente de ses logements que par l’accès des plus modestes à ceux-ci…
Plus inquiétant encore, lorsque M. Moudenc par la voie de l’un de ces adjoints, M. Chollet, fait savoir lors du Conseil Municipal qu’il se contentera d’un audit interne chez le bailleur dans cette affaire, laissant le soin à la direction d’Habitat Toulouse Métropole, qui n’aurait donc pas su saisir et dénoncer de telles pratiques, celui de les supprimer.
Alors qu’Habitat Toulouse était jusqu’ici sur une posture de condamnation des faits de discrimination, M. Chollet aurait même justifié l’utilisation de critères basés sur la nationalité dans l’attribution des logements sociaux et s’en est pris au « populisme » rampant qui serait derrière les révélations des faits de discrimination….
Le DAL 31 se désole des incohérences dans lesquelles s’enfonce l’équipe municipale dans cette affaire, et s’inquiète de la confiance qu’elle ne cesse de rompre avec les locataires et les 29 000 demandeurs de logements sociaux de notre ville par de telles prises de positions.
Cette politique de l’autruche ne fait que distendre le vivre ensemble particulièrement fragilisé ces jours-ci avec les violences qui ont meurtri notre pays et sur lesquelles surfent les extrémistes de tous bords.
C’est pourquoi, si nous devons laisser le temps à la Justice de faire son travail, le DAL 31 membre du syndicat DAL HLM va continuer dans les semaines à venir son travail d’information, de défense des locataires, mais aussi d’interpellation avec toutes les personnes et les associations qui le souhaitent dans le but que plus jamais ce type de discrimination n’advienne. |