Menace de grave régression des droits des locataires et des mal logés
Jeudi, le gouvernement présente les grande ligne de son projet de loi logement qui s’annonce brutal, tandis que les attaques sur les APL et le budget social du logement se précisent :
– Le “nouveau” bail Macron de 1 à 9 mois, qui menace de tirer vers le bas l’ensemble des baux, avec risque de suppression de la trêve hivernale, et précarisation maximum des locataires,
– La loi SRU, obligeant les communes riches à avoir 25% de logements sociaux en 2025, pourrait être vidée de son contenu
– La précarisation des locataires HLM, par une remise en cause régulière du bail (tous les 3 à 5 ans)
Sans compter la ponction des APL de 5 euros les trois prochains mois, qui pourrait se monter en 2018 à 50 euros par locataire HLM …
La suppression des aides à la construction de logement sociaux, … Et sans doute de nombreuses autres mesures régressives, comme par exemple l’accélération des expulsions et autres cadeaux faits aux bailleurs privés, aux promoteurs et aux spéculateurs.
Quand au “choc de l’offre” qui ferait miraculeusement “baisser les loyers et les prix de l’immobilier”, c’est une théorie fausse qui ne résiste ni à l’analyse, ni à l’histoire des politiques du logement.
C’est pourquoi, après l’avoir interpellé M. Emmanuel Macron à Toulouse lundi, pour lui demander de “baisser les loyers pas les APL!”, le DAL s’est rendu mercredi au nouveau siège du parti LREM, pour demander :
- Arrêt des expulsions
- Baisse des Loyers, pas des APL
- Réquisitions des logements vacants pour les sans abri
- Réalisation massive de vrais logement sociaux
- Droit à un logement stable, décent et accessible, pour tous et toutes !