Paris le 9 août 2016
JO : de Rio à Paris bulldozers et spéculation dans les quartiers populaires
JO = expulsions
JO= spéculation
JO= gros déficit public
JO= gros profits privés
Les mal logés en France, ont décidé de marquer leur solidarité avec les habitants des favella de Rio et d’ailleurs au Brésil, expulsés souvent avec violences pour laisser la place surtout aux promoteurs, aux touristes, aux profits privés …
Encore une fois cet événement vitrine sera très coûteux pour la collectivité publique, et sera financé aux dépends des politiques sociales dont celles du logement, tandis que les promoteurs, le BTP, les sponsors privés empochent des profits confortables.
Combien de logements en moins pour les mal logés brésiliens ? Le coût final des jeux au Brésil pourrait dépasser 30 milliards d’euros, trois fois plus que le budget initial (9,5 milliards d’euros) gaspillés dans un événement international qui ne dure que 15 jours.
Ceux de Londres ont couté au final 11 milliards d’euros, contre les 5 milliards annoncés.
Pour les JO 2024, M. Hollande et Mme Hidalgo nous annoncent un budget de 6, 3 milliards d’euros, qu’en sera t’il à la sortie ?
Combien de logements sociaux et d’aides fiscales en moins?
Combien d’hectares vendus au promoteurs pour éponger la facture ?
Combien d’économies sur les budgets sociaux
Les JO sont inflationnistes, et coûtent de plus en plus cher aux budgets publics, en particulier les budgets locaux, car après la fête vient le désenchantement : il faut payer, souvent longtemps.
Les Grenoblois ont payé pendant 24 ans, les Montréalais pendant 30 ans. Combien de temps pour les Parisiens, et surtout, quels sacrifices seront imposés aux classes populaires ?
On nous annonce de prétendues retombées économiques, certainement pas pour combler les investissements publics engagés, ni pour la plus grande part de la population.
Ainsi les retombées de l’Eurofoot seront surtout pour l’UEFA, qui touche le jackpot mais aussi AirBnB, Bouygues, Nexity, Heineken, M6 et autres marques lucratives.
Or l’Eurofoot, a couté au minimum un milliard d’euros à la collectivité publique…
Nous cherchons encore les retombées pour les chômeurs et les mal logés.
Pourquoi l’État, la ville de Paris, ou la région Ile de France financeraient un événement sportif qui leur fait perdre de l’argent et qui en fait gagner des monceaux aux actionnaires et au secteur privé ?
Enfin on ne compte jamais les conséquences sociales de ces évènements : hausse des loyers, expulsions, urbanisme gentrificateur, économies sur les budgets sociaux, répression des populations fragiles, des réfugiés, des sans-abris …
C’est pourquoi le DAL est hostile à ces grands évènements culturels et sportifs qui alimentent la spéculation dans les quartiers populaires, la cherté du logement et enrichissent les privilégiés.
Pour dénoncer les effets désastreux de ces grands évènements sportifs, soutenir nos camarades mal logés Brésiliens.
RV mercredi 10 août à 15h – 96 Bd Haussman
M° St Augustin
devant le siège du GIP “JO 2024”
(qui organise la campagne de candidature)
PHOTOS J.-C. SAGET: https://goo.gl/photos/XeettL4QGCYQabQa9