Répression à Toulouse et en Guyane, contre des responsables du DAL


COMMUNIQUE

Paris le 12 mai 2016 15h

Répression à Toulouse et en Guyane, contre des responsables du DAL (suites)

Les militants toulousains, dont le porte parole de la fédération Droit Au Logement,  viennent d’être libérés, sous la pression des manifestants, après 30 minutes de tractations.

DAL salue cette belle solidarité des salariés des étudiants et de leurs organisations

Toulouse  – 3000 personnes manifestent  actuellement devant le commissariat principal pour exiger la libération des 4 militants, retenus en garde à vue depuis hier après-midi à la suite d’une action collective non violente et pacifique, du collectif “y a pas d’arrangement”, composé notamment par  Nuit debout,  DAL, CIP, l’union des étudiants de Toulouse et des syndicats.

Lors d’une déambulation  pour dénoncer le 49-3 sur la loi El Khomri, instauré par le gouvernement, environ 80 personnes sont entrées dans la cour de l’immeuble  de la permanence de la députée PS  Martine MARTINEL .

La police a alors fait sortir un à un les manifestants  et ont interpellées 4 manifestants, dont  François PICQUEMAL porte parole de la fédération Droit Au Logement et 2 militants du NPA et du PG.

Nous exigeons la libération immédiate des 4 militants interpellés, et l’arrêt de toutes poursuites.

Guyane : Marius FLORELLA, président du DAL Guyane  a été remis en liberté

Des menaces de destructions de plusieurs quartiers quartiers informels  visant les maison de plusieurs centaines de familles en difficulté, par l’État à la demande de maires, se précise, Marius FLORELLA, président du DAL Guyane a été interpellé pour un prétendu outrage à agent, mercredi après-midi.

Il a été mis en liberté quelques heures après, sans poursuites, pour l’heure.

A Paris, nous avons manifesté de  15h à 18h30  dans la Mairie du 3e Arrondissement pour exiger le respect des droits des sans logis et des mal logés,  faisons part de notre solidarité avec Marius et François et les autres militants interpellés.

Nous dénonçons cette répression frontale contre des responsables du DAL, mouvement non violent et pacifique, et demandons la libération et l’arrêt des poursuites à leur encontre.

Nous dénonçons aussi la répression qui s’est abattue sur le mouvement social, notamment sur le mouvement Nuit Debout, les manifestants contre la loi El Khomri, les habitants des quartiers populaires, premières cibles aussi de l’état d’urgence.

 

COMMUNIQUE DAL Toulouse31

Toulouse le 11 mai 2016

4 interpellations et mises en garde à vue aux abords d’une permanence PS.

 

Un rassemblement a été décidé spontanément juste après la déclaration de fin d’action de l’inter-collectif “Y a pas d’arrangement” qui visait a interpeller la Mairie de St Cyprien sur les conditions de travailleurs précaires des écoles réunis autour du conseil municipale des enfants.
Cette action a été mise en échec par l’escouade de Police en début d’après midi qui a fait irruption et barrage juste avant l’arrivée des manifestants n’a pu avoir lieu et a provoqué un départ groupé.

Vers 16H, 500 de ces manifestants ont en cours de marche, escortés par la Police, spontanément décidé de se rendre devant la permanence de Madame la Député Martine Martinel du quartier Croix de Pierre, pour demander le vote pour la motion de censure.Suite à l’évacuation progressives des lieux par les forces de l’ordre, Antoine de la CGT, Romain du NPA, Théophile de Nuit Debout et enfin François porte parole Sud Ouest du DAL ont été placés en garde à vue pour les motifs “d’attroupement et dégradation”.Ces interpellations sommaires et injustifiées sur des militants, annoncées au départ comme de simples contrôles d’identités, n’avaient pour but que de créer les conditions de la répression policière afin de discréditer ce regroupement pluriel, citoyen et pacifique.Le DAL31 tient personnellement a remercier l’ensemble des manifestants de ne pas être tombé dans le piège de ces provocations tendues par une certaine hiérarchie policière, et d’avoir su garder sang froid et liens apaisés avec la compagnie de gendarmerie mobile déployée.Le DAL31 demande la libération immédiate et sans conditions des militants en rétention et appelle à ne rien lâcher et intensifier les actions à venir face au 49.3, l’usage abusif de l’état d’urgence et contre la loi Travail et son monde.