COMMUNIQUE
Paris le 17 décembre 2014Des familles sans logis témoigneront jeudi matin, de leurs conditions d’hébergement, du parcours qui leur est imposé, de l’éloignement des écoles, des difficultés à conserver son emploi ou à maintenir un parcours d’insertion, conséquences des réformes engagées par la ville de Paris en matière d’hébergement, et de protection des familles avec enfants.
Le DAL fera également connaître ses interrogations sur le système de cotation de la demande HLM proposée, sur les orientations de la ville en matière de production de logements sociaux et d’urbanisme compte tenu du caractère de la demande HLM, et ses inquiétudes sur les politiques de discrimination sociale mise en place par certains bailleurs sociaux parisiens dans l’attribution des logements sociaux.
Au-delà de ces importants désaccords, le DAL relève des orientations positives en ce qui concerne le contrôle des locations touristiques illégales, la volonté de la ville de soutenir l’encadrement des loyers, la mise en place d’acquisitions de logements dans le diffus, le conventionnement du parc de logements à loyer libre détenu par les bailleurs sociaux de la Ville.
Mais ces orientations suffiront-elles à enrayer la “gentrification”, “boboïsation”, ou “épuration sociale” qui touche les classes populaires parisiennes ?
En attendant, des demandeurs de logements sociaux parisiens, le plus souvent prioritaires DALO, sont confrontés à des conditions de vie de plus en plus éprouvantes, tandis que le nombre de logements et de bureaux vacants ne cesse d’augmenter.