« Nos projets sont élaborés sur un mode participatif. Plaçant l’humain au coeur de notre métier, nous sommes très attentifs aux habitants, à leurs modes de vie, leurs besoins et leurs aspirations. Cette culture de l’échange vaut pour l’ensemble des acteurs concernés, les communes aussi bien que les riverains.Pleinement engagés pour la mixité sociale, nous sommes tout aussi impliqués en faveur de l’environnement et du développement durable. Concrétisation de cette ambition, nos programmes répondent au minimum à la norme THPE, voire BBC pour les plus récents. »1
Voici comment l’Office HLM des Chalets, dont le slogan est « l’Humain au coeur de l’Habitat », se présente sur sa plaquette d’accueil. Force est de constater que la réalité peut malheuresement être différente pour certains de ses locataires. En effet, ce Vendredi 22 février, le Dal Toulouse a décidé d’occuper le siège social de la SA Les Chalets pour trouver une solution à Madame S2 vivant dans un logement indécent et dangereux.
Ainsi, son logement qu’elle loue aux Chalets n’est pas aux normes électriques, et ce n’est pas faute d’avoir demandé à cet office HLM d’intervenir dès 2009. Rien n’a été fait, la seule solution préconisée par le Groupe des Chalets a été de régler l’ampérage auprès d’EDF, ce qui était fait depuis longtemps, mais aucune action concrète n’a été menée pour remettre au norme l’appartement et résoudre les problèmes d’humidité de l’immeuble (cave inondée notamment). L’appartement nedispose même pas de tableau électrique…
Ce cas est révélateur de la précarité énergétique3 qui touche de plus en plus de personnes en France : 9 million actuellement selon le médiateur national de l’énergie. Alors que la plupart des 4,1 millions de ménages victimes de précarité énergétique sont en secteur rural vivant dans des habitats anciens, on découvre ici que même dans des logements d’Offices HLM ayant pignon sur rue des logements ne sont pas aux normes.
Nous demandons à ce que la SA des Chalets prenne ses responsabilités, à savoir faire les travaux de rénovation qui s’imposent au plus vite ou reloger dignement Madame S, victime de cette insécurité électrique, ainsi que tout-e-s les habitant-e-s qui pourraient l’être dans les logements qu’elle loue.
Par ailleurs, nous avons fait appel aux Services d’Hygiène de la Mairie pour qu’ils prennent acte de cette situation. Nous rappelons que si l’appartement et l’immeuble sont déclarés insalubres par les services, les locataires ne seront plus tenus de payer leurs loyers.
En outre concernant la précarité énergétique, le DAL réclame :
– La baisse immédiate des loyers et des charges ;
– La création d’un service public du logement pour : produire 200 000 vrais logements sociaux par an, agir contre la spéculation, lutter contre les taudis et les abus, faire respecter le droit au logement décent et accessible…
DAL Toulouse- Un Toit est un Droit !