Suite au procès en appel des militants et sans-abris de Poitiers le 1er février, défendus par le DAL, poursuivis pour de prétendues rébellion et insultes à agents, alors qu’ils n’opposaient qu’une résistance passive et non violente au démontage de leur campement, La fédération Droit Au Logement :
– Dénonce les tentatives répétées de criminalisation des “sans” qui défendent leurs droit à vivre décemment, et les militants qui les soutiennent dans ce combat, notamment à Poitiers, et demande la relaxe des militants et sans abris incriminés et déjà injustement condamnés en première instance par le tribunal correctionnel de Poitiers.
– Rappelle que les installations et tentes démontées ce jour là sur la place de la cathédrale à Poitiers constituait pour les sans-abris leur seul et unique résidence,
– Regrette que les autorités locales et Préfectorales aient refusé de rencontrer les représentants du mouvement et qu’elles n’aient pas jugé nécessaire de saisir la justice au préalable à l’intervention de police comme le prévoit l’usage et le droit.
– S’étonne que FR3 région ait utilisé l’interview de JB Eyraud, représentant de la fédération DAL au procès, en détournant le sens général de son intervention qui apportait son soutien aux sans-abris et militants incriminés. Il rappelait qu’il arrive que des policiers produisent des témoignages visant à incriminer injustement des acteurs du mouvement social, ou des personnes jugées troubles fêtes, et indiquait que le DAL avait réussi à démonter ce type d’accusations à plusieurs reprises a l’aide de films et de témoignages rétablissant la vérité, ce que n’avaient pas réussi à produire les militants devant les magistrats.
La fédération Droit Au logement qui a visionné les images démontrant le mal fondé de l’accusation, exige la relaxe des militants et sans logis, injustement incriminés.
Un toit c’est un droit !!