Le Gouvernement a annoncé les grandes lignes d’un plan quinquennal, notamment en matière d’hébergement et de logement.
50 millions d’euros seraient alloués, de quoi héberger seulement quelques milliers de sans logis supplémentaires, tandis que les besoins ne cessent de grandir.
Toujours plus nombreux dans la rue, et à mesure que les expulsions locatives se poursuivent, les sans logis, sont de plus en plus souvent des femmes, des enfants, des handicapés, des personnes âgées, des demandeurs d’asile, les plus faibles d’entre nous en somme ?
Cette situation est intolérable et indigne de notre pays. Nous rappelons la nécessité d’appliquer et de respecter les lois, qui prévoient de ne laisser personne dans la rue : obligation d’accueil des sans logis jusqu’à leur relogement, relogement des prioritaires DALO et application de la loi de de réquisition.
Notre pays compte selon l’INSEE 2,3 million de logements vides, dont 140 000 HLM, il y a de quoi faire !
Il n’est pas prévu pour l’instant de mobiliser les logements vacants pour les sans toit, pour les habitants des bidonvilles, ceux qui peuplent les logements dangereux ou les prioritaires DALO.
En matière d’expulsion, les prioritaires DALO attendent la circulaire qui doit cadrer leur relogement plutôt que leur expulsion.
Nous demandons au Gouvernement d’agir concrètement et de lancer un plan d’urgence, à la hauteur de la catastrophe qui se profile : mobiliser tout de suite 100 000 logement vacants pour loger les sans abris, les habitants de bidonvilles et les prioritaires DALO en attente de relogement.
C’est une exigence de DAL et de la Plateforme logement des mouvements sociaux, qui rassemble 25 associations de locataires, de mal logés, ou de solidarité, ainsi que des syndicats de salariés.
Un toit c’est un Droit, et c’est la Loi !