NICE : Le Ministère du Logement est saisi


Saisi par la fédération Droit Au Logement,

le cabinet de la Ministre du Logement a annoncé qu’une enquête sera menées sur la situation du logement à Nice au regard des constats faits par le « DAL Nice » à l’occasion de sa création, le 15 juin :

  • L’INSEE, recensement de 2008, constate que plus de 11% des logements sont vacants dans la Ville la vacance dans le parc de logements sociaux, selon des sources « informées », s’élèverait à environ 3000 logement HLM vacants, soit 10% des logements sociaux
  • La vacance importante dans les quartiers HLM d’habitat populaire se double d’une dégradation des conditions de vie des locataires (charges plus élevé, environnement et parties communes délaissées et mal entretenues, et ce parfois dans des immeubles récents – voire photo – et de bonne facture …)
  • Le parc de logements sociaux représenterait 11% du parc total de logement, bien en dessous des exigences posées par la loi SRU
  • Cette part de 11% logements sociaux serait restée à peu près la même depuis 10 ans, ce qui laisse à penser que la ville de Nice détruirait autant de logements qu’elle en construit
  • Malgré ce déficit important, La Mairie de Nice ne serait pas soumise au paiement d’amendes dues par les municipalités récalcitrantes à accroître l’offre de logements sociaux
  • L’attribution des logements sociaux serait régie par des règles non connues, et considérées par de nombreux(ses) Niçois(e)s comme « opaques » et « clientélistes », plutôt que par des règles de transparence et de justice sociale reconnues et comprises par la population.
  • Les prioritaires DALO sont de plus en plus souvent laissés pour compte, l’obligation d’accueil des sans logis est piétinée.
  • L’offre de logements sociaux est insuffisante et ne permet pas de satisfaire les besoins
  • La cherté des loyers et de l’immobilier rend l’accès au logement impossible aux ménages modestes, jeunes, précaires, salariés pauvres, petits retraités, et de plus en plus souvent aux petites classes moyennes.
  • Les expulsions locatives sont nombreuses, à mesure que les loyers et les prix de l’immobilier flambent et que la spéculation immobilière bat son plein.




Le Ministère du logement tiendra informée Droit Au Logement des résultats de cette enquête.