Raffut des locataires du 73 Fbg St Antoine : PAS D’EXPULSION !


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Paris le 18 janvier 2015

Raffut des locataires du 73 Fbg St Antoine  :

PAS D’EXPULSION !

Plusieurs centaines de personnes ont participé au raffut en soutien aux locataires du 73 rue du Fbg St Antoine, samedi 17 janvier, avec le soutien de 2 fanfares (Fanfare Invisible, Band’aligre), et ont défilé dans le quartier, à l’appel de DAL, et CLAQ 12e, aux cotés des locataires menacés d’expulsion cet hiver.

La Ville de Paris, avec la préfecture, s’est engagée à organiser le relogement des 34 locataires, retraités pour une grande part.

Pourquoi ne pas attendre le relogement progressif des habitants, et envoyer les CRS pour les mettre à la porte?

Les manifestants ont défilé en musique, et ont demandé que la préfecture suspende l’interdiction d’habiter, compte tenu de la décision des locataires de maintenir les locaux aux normes de sécurité incendie, jusqu’à leur relogement.

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Paris le 16 janvier  2015

RAFFUT SAMEDI 17 JANVIER à 11h 

SOUTIEN AUX LOCATAIRES MENACÉS D’EXPULSION  CET HIVER

RDV 73 rue du Faubourg St Antoine 

Amenez casseroles et instruments !!!

Les 34 locataires du 73 rue du Fbg St Antoine, pour la plupart retraités, vivent dans ce meublé vétuste depuis parfois 40 ans. Début juillet ils ont reçu un avis d’expulsion, sans suite parce qu’il n’y pas eu de jugement d’expulsion.

La gérante a quitté les lieux fin septembre.

Le 15 décembre, le Préfet de Police a pris un arrêté d’interdiction immédiate d’habiter, ce qui signifie qu’ils peuvent être expulsés à tout moment.

Le propriétaire de l’immeuble fait pression pour obtenir une expulsion expéditive des locataires afin de réaliser une opération spéculative. Mais les locataires ont obtenu de la mairie que le 73 soit transformé en logements sociaux, mettant ainsi en échec ce projet spéculatif.

De plus la Mairie de Paris et la préfecture se sont engagées à les reloger.

Cet arrêté du Préfet de Police vient donc au moment où la situation s’arrangeait en douceur.

Il a été pris sans information préalable, ni concertation des locataires, comme cela aurait dû se faire.

Le préfet de police a été informé de la volonté des locataires de satisfaire aux normes de sécurité incendie, à savoir recruter un gardien agréé pour ce poste.

Les locataires, organisés en association attendent désormais la réponse de la Préfecture de police.

Pourquoi expulser, alors que les locataires sont prêts à répondre aux exigences de l’arrêté ?

PAS D’EXPULSION ! RELOGEMENT !

AVEC LE SOUTIEN DE : CLAQ 12e, la fanfare invisible …